Une fois par mois, le samedi à 14h45, une équipe du Monastère Invisible organise un temps de prière dans la paroisse de Notre-Dame des Pauvres à Issy-Les-Moulineaux : récitation du chapelet pour les vocations puis temps d’adoration.
» Nous confions au Seigneur tous les paroissiens et plus particulièrement : les enfants du catéchisme, les scouts et les jeannettes, les jeunes de l’aumônerie, les servants de messes ainsi que toutes leurs familles.
Nous prions pour les séminaristes du séminaire d’Issy-les-Moulineaux.
Quand l’Abbé Vincent Hauttecoeur, délégué au service des Vocations du diocèse de Nanterre, nous a dit que nous pouvions accueillir l’icône des Vocations, j’ai senti que la présence de l’icône rendrait nos prières plus visibles au sein de notre paroisse.
Notre curé a trouvé que notre démarche correspondait bien à la communauté de Notre Dame des Pauvres et l’a encouragée. Au début de la messe du dimanche, l’icône disposée au pied de l’Autel, le Père dit : « Dieu nous visite par la présence de l’icône !. »
En semaine, chaque jour, nous avons prié avec le Monastère Invisible.
Chaque paroissien a pu se recueillir durant 15 jours devant l’icône. Les enfants CE2 ont pu nous rejoindre dans le cadre de leur séance KT. Après une présentation de l’icône, ils ont prié avec nous.
A la messe des familles, c’est toute notre assemblée paroissiale qui a prié devant l’icône en récitant la prière proposée par notre évêque.
L’icône a ébloui les yeux des paroissiens par sa beauté lumineuse. Elle a fait naître pour certains, confirmer pour d’autres, le désir de prier pour les vocations. Ce fût une grande grâce reçue dans la prière pour notre paroisse.
L’icône a repris sa route : souhaitons que beaucoup de paroisses puissent l’accueillir !
Notre Monastère Invisible continue sa prière pour que dans notre diocèse des cœurs poussés par l’Esprit s’ouvrent et répondent à l’appel du Christ en se donnant entièrement à Dieu. Prions le Maître de la Moisson : « pour que l’œuvre du Seigneur porte davantage de fruits.»
Eliane HO KUO CHU
Présentation de l’icône
Au centre : le bon berger. Jésus porte la brebis perdue et retrouvée. Ses mains ont les marques de la Passion. L’auréole est double, ce qui signifie sa double nature : « vrai Dieu et vrai homme ». Ses vêtements ont les couleurs symboliques : pourpre royale – qui donne sa vie – et bleu/vert – habité par l’Esprit Saint –. Sur son épaule gauche, le « clavel1 » est le signe de l’autorité.
En haut, au milieu, trois visages liés par leur position : Jésus-Christ entouré de la Vierge Marie et de Saint Jean-Baptiste. Jésus porte le livre des Écritures qu’Il est venu accomplir. Sa main droite bénit. La position de ses doigts signifie sa double nature et la Trinité. La Vierge Marie a les mains ouvertes, tendues vers Jésus-Christ pour lui présenter nos prières. Son « maphorion2 » pourpre porte trois étoiles, symboles de sa virginité, avant, pendant et après son enfantement. Saint Jean-Baptiste fait le même geste d’intercession que Marie. Il porte un manteau vert, symbole de l’Espérance, et désigne le Messie, le précurseur. Sa chevelure « en bataille » symbolise sa vie au désert. Avant de dessiner chaque saint, il est indispensable de le situer dans son contexte historique, de connaître sa vie, sa spiritualité, sonchemin de foi, qui se résument bien souvent dans l’oraison de leur fête liturgique.
Dix saints sont présentés, portant un de leurs attributs :
Saint Vincent de Paul : prêtre fondateur de séminaire et d’oeuvres caritatives au XVIIe siècle.
Sainte Geneviève : vierge consacrée du Ve siècle.
Sainte Bathilde : reine devenue veuve et régente, elle termine sa vie bénédictine au VIIe siècle.
Saint Clodoald : moine-prêtre du VIe siècle.
Bienheureux Pier Giorgio Frassati : jeune étudiant ingénieur engagé auprès des pauvres au XXe siècle.
Saint Jean-Marie Vianney : curé d’Ars au XIXe siècle.
Saint Louis et sainte Zélie Martin : parents de Ste Thérèse de Lisieux et de ses quatre soeurs religieuses.
Bienheureuse Paul-Hélène Saint- Raymond : ingénieure-chimiste, religieuse, infirmière en Afrique Nord au XXe siècle. Martyre.
Bienheureuse Bibiane Leclerc : religieuse infirmière en Algérie au XXe siècle. Martyre (Croix Rouge)
Entre ces deux bienheureuses figurent deux églises : Notre-Dame-de-Sancta-Cruz (Oran), lieu de béatification des 19 martyrs d’Algérie et Notre-Dame-d’Afrique (Alger) où ils vécurent leurs dernières années.