Le message du pape François pour la septième journée mondiale des pauvres s’ouvre par une longue méditation inspirée du livre de Tobie : « Ne détourne ton visage d’aucun pauvre ».
Voici l’extrait de cette lettre : « Un fleuve de pauvreté traverse nos villes et devient toujours plus grand jusqu’à déborder ; ce fleuve semble nous submerger, si bien que le cri des frères et sœurs demandant de l’aide, du soutien et de la solidarité s’élève de plus en plus fort […]
Remercions le Seigneur du fait que beaucoup d’hommes et de femmes se dévouent aux pauvres et aux exclus et partagent avec eux […] Ce ne sont pas des surhommes, mais des « voisins » que nous rencontrons tous les jours et qui, dans le silence, se font pauvres. Ils ne se contentent pas de donner quelque chose, ils écoutent, ils parlent, ils essaient de comprendre la situation et ses causes pour donner des conseils appropriés et des repères justes […] Le royaume de Dieu est rendu présent et visible dans ce service généreux et gratuit […]
S’intéresser aux pauvres ne se limitent donc pas à des aumônes hâtives, mais demande de rétablir les justes relations interpersonnelles qui ont été affectées par la pauvreté […]
Le partage doit correspondre aux besoins concrets de l’autre, pas pour se débarrasser du superflu. Ici aussi, il faut du discernement, sous la conduite de l’Esprit Saint, pour reconnaître les véritables besoins de nos frères et sœurs, non nos propres aspirations. »
Monseigneur JP GUSCHING, évêque de Verdun et accompagnateur du SC, parle de la dignité contre la pauvreté : « Les personnes en situation de pauvreté ont une histoire, elles demandent à être respectées dans leur dignité en étant considérées non pas comme des « pauvres » mais comme des êtres humains, des frères et des sœurs ; elles sont en quête de notre humanité : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40).
L’équipe du Secours Catholique d’Issy-les-Moulineaux